....................................... LES AVENTURES DE WOODMAN A BORD DE CAPT'N HEMO. TOUS CES BIVOUACS SAUVAGE DU SUD DE L'EUROPE AU CERCLE POLAIRE ..........................................

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dimanche 17 juillet 2016

AUSCHWITZ (2) POLOGNE

AUSCHWITZ 2

Monument historique et culturel majeur, qui contribue au « devoir de mémoire », Auschwitz est inscrit depuis 1979 au patrimoine mondial de l'UNESCO. *


C'est en observant les précautions importantes que nécessite l'emploi d'un pesticide utilisé pour nettoyer les baraquements que l'idée vient à l'assistant de Höss, Karl Fritzsch, d'employer le Zyklon B. Il l'utilise d'abord dans le block 11 sur des prisonniers russes. Höss satisfait de la méthode de Fritsch décide de généraliser la méthode. Le Zyklon B était un pesticide connu et utilisé couramment dans l'armée allemande, le camp d'Auschwitz en possédait donc de grandes quantités en stock. Pour nettoyer un baraquement de la vermine qui l'infestait, il fallait en faire sortir tous les prisonniers, fermer hermétiquement toutes les ouvertures et répandre les cristaux de ce pesticide sur le sol. Après environ une demi-heure, un soldat pénétrait dans le baraquement, muni de gants et d'un masque à gaz, pour ouvrir et ventiler la pièce. *



 Les différents types de prisonniers se reconnaissaient à des pièces de tissus triangulaires cousues sur leurs vêtements sous leur numéro de matricule appelées winkel. Les prisonniers politiques portaient un triangle rouge ; les témoins de Jéhovah, pourpre ; les criminels, vert ; les Juifs portaient l'étoile jaune. La nationalité était représentée par une lettre sur le winkel. Les détenus pouvaient avoir plusieurs winkel s'ils entraient dans plusieurs catégories. À Auschwitz, et uniquement là, les prisonniers étaient tatoués sur leur avant-bras de leur numéro de matricule (les prisonniers de guerre russes étaient tatoués sur la poitrine). *


 Les prisonniers travaillent pendant six, voire sept jours par semaine. Le dimanche est en principe réservé à la « toilette personnelle ». Mais l'absence d'hygiène, la malnutrition, les mauvais traitements causent rapidement de nombreux décès.*

Le matin, les prisonniers recevaient une boisson chaude mais pas de nourriture. Le midi, ils recevaient une soupe claire sans viande et le soir, un quignon de pain rassis. La plupart des prisonniers gardait un peu de pain pour le lendemain matin. La ration journalière ne dépassait pas 700 calories, à l'exception des détenus soumis aux expérimentations médicales qui étaient mieux nourris et mieux vêtus *



 Pour surveiller les détenus, les SS utilisent des Kapos, recrutés parmi les prisonniers allemands de droit commun les plus violents. *
 Chambre d'un Kapo.


  Les prisonniers valides doivent travailler, ceux qui sont malades ou blessés sont fusillés. Des exécutions sont aussi le fait des médecins du service d'euthanasie du Reich. Ceux qui sont chargés de tuer les handicapés mentaux et physiques. *

 Salle d'interrogatoire
 Au sous-sol, se trouvaient les cellules-sombres qui ne comportaient qu'une toute petite fenêtre et une porte robuste. Les prisonniers détenus dans ces cellules suffoquaient fréquemment pour avoir brûlé tout l'oxygène de la cellule quand les SS n'allumaient pas une bougie pour accélérer le processus. *





 Lorsque Hitler décide l'extermination systématique des Juifs à grande échelle, Rudolf Höss, alors responsable du camp, expérimente divers modes d'exécution. Le nombre de déportés augmente rapidement et il est chargé de « préparer à Auschwitz une installation destinée à l'extermination en masse ». Son approche du problème est technique et pragmatique. Les exécutions sont jusqu'ici menées à l'arme à feu, les déportés fusillés au bord de fosses communes qu'ils ont eux-mêmes creusées. D'autres prisonniers recouvrent les corps de chaux. Cette méthode est décrite par lui, lors de son interrogatoire après sa capture, comme peu efficace, lente, et coûteuse en munitions. Prenant modèle sur le camp d'extermination de Treblinka, il fait construire deux petites chambres à l'extérieur du camp, où les déportés sont asphyxiés par les gaz d'échappement d'un camion. Höss raconte que cette opération prenait du temps, que les SS chargés de l'opération l'abrégeaient souvent, et qu'un nombre non négligeable des gazés reprenaient conscience alors que leurs bourreaux les enterraient. *
 Testé en sur des prisonniers de guerre soviétiques, le produit se révèle mortel même en très petite quantité. Les SS ajoutent des ventilateurs pour accélérer la ventilation après le gazage. Les corps des premières victimes recouvrant souvent les cristaux de Zyklon B qui réagissent à l'air, ils installent également des colonnes percées de trous, où le produit est versé depuis le toit par un soldat. Des fosses sont transformées en bûchers pour brûler les corps arrosés de gasoil. *
 Les SS utilisèrent alors dans le camp souche un bâtiment comprenant une chambre à gaz et un crématoire composé de trois fours. Cette installation fut mise en service entre 1941 et 1942, avant d'être transformée en bunker de protection en cas d'attaque aérienne. *
 Les chambres à gaz pouvaient recevoir près de 1 440 personnes pour les plus grandes et 768 personnes à la fois pour les plus petites. Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laissait entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B était jeté par des gardes. Les cadavres étaient soigneusement examinés afin d'en extraire bagues ou d'éventuelles dents en or avant d'être aussi vite que possible brûlés dans les fours crématoires contigus. C'était la mission du Sonderkommando choisi parmi les prisonniers. Vers la fin de la guerre, alors que les crématoires tournaient à plein régime, les nazis tuèrent encore plus de victimes et brûlèrent les corps dans des fosses de crémation creusées à proximité. La dispersion des cendres était effectuées dans les champs ou les lacs d'alentour. Un de ces étangs à proximité des ruines d'une des chambres à gaz contient toujours un sinistre liquide grisâtre. *
Chacun des Lager est entouré de clôtures de barbelés électrifiés à haute tension. Certains détenus désireux de se suicider se jetaient sur ces fils de fer (il y en a eu très peu en réalité). *

 
La potence où Rudolf Höß fut pendu en 1947.

La première parti ... ICI

Bilan estimé en 1998

Selon les estimations de Franciszek Piper, historien du musée national Auschwitz-Birkenau, le bilan d'Auschwitz s'établit ainsi :
  • 1,3 million de personnes ont été déportées dans les camps d'Auschwitz
  • 1,1 million de déportés y sont morts dont :
    • 960 000 Juifs
    • 70 000 à 75 000 Polonais non juifs
    • 21 000 Tziganes
    • 15 000 prisonniers de guerre soviétiques
    • 10 000 à 15 000 détenus d'autres nationalités (Soviétiques, Tchèques, Yougoslaves, Français, Allemands, Autrichiens, Belges, Hollandais) *




Source : Wikipédia *

2 commentaires:

  1. Loads of feelings in this place, shame on us as human race!

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  2. Like all dictators, they never do in feelings

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